Derrière ce calme d’apparence statique, on devine une vie intérieure active, foisonnante. Les carmélites se préparent à recevoir la communion, premier ingrédient de leur fécondité spirituelle, fruit du travail de leurs propres mains.
Après la messe, sœur France se rend à l’atelier, enfile son tablier. Elle prend le relai des employés arrivés au petit matin. Avec l’âge, les sœurs ne peuvent maintenir la même cadence de production qu’avant. Trois laïcs les aident à répondre à la demande des retailles d’hosties, un marché aussi profitable que celui du pain eucharistique et qui donne une seconde vie au pain imparfait.
Lire l'article en ligne sur le site su magazine Le Verbe : Les boulangères du bon Dieu : confection d’hosties chez les carmélites de Dolbeau